Formations au départ et au retour pour les jeunes en mobilité septembre-octobre 2017

Formations au départ et au retour pour les jeunes en mobilité septembre-octobre 2017

Dans le cadre des chantiers 2017 du Coremob se met en place une formation au départ et au retour pour des jeunes en mobilité européenne et internationale.

Objectif

Passer un weekend pour rencontrer des jeunes du département sur le départ ou le retour afin de mieux appréhender ou valoriser sa mobilité.

Au programme

Une participation active, des temps de témoignages, de débats, de jeux de rôles, une prise de recul sur le sens de son projet dans son parcours personnel… un accompagnement administratif structurant.

Ces formations sont gratuites.

2 possibilités de dates

  • 23-24 septembre 2017 : Auberge de jeunesse HI, rue de la Ville Guyomard à Saint-Brieuc
  • 21-22 octobre 2017 : Lycée agricole de Bréhoulou, 3 Chemin de Kernoac’h à Fouesnant.

Contact

  • Ligue de l’enseignement des Côtes d’Armor, Morgane Creisméas, 02 96  94 16 08 ; europe@laligue22.org

Retour sur le 4ème comité régional de la mobilité

Retour sur le 4ème comité régional de la mobilité

Le 4ème Comité régional de la mobilité (Coremob) a eu lieu le 15 juin 2017. Il a rassemblé 55 personnes à Rennes.

Au cours de la matinée, le diagnostic de la mobilité internationale en Bretagne réalisé par 2 stagiaires du Master Jeunesse de l’EHESP encadrés par la Région a été présenté.

En seconde partie de matinée, des actions concrètes réalisées depuis l’installation du COREMOB ont été présentées. Synthèse en vidéo :

Après une pause-repas conviviale, les participants se sont répartis en 5 ateliers.

  • Les participants à l’atelier du chantier 0, « sens et enjeux de la mobilité », ont travaillé sur la production collaborative d’un argumentaire pour communiquer et faire la promotion de la mobilité européenne et internationale.

Différentes idées majeures ont été listées pour constituer une base de travail.
Télécharger le Compte-rendu de l’atelier

  • Dans l’atelier sur le chantier 1, « information sur la mobilité », a été évoquée la construction d’un réseau de jeunes ambassadeurs de la mobilité.

Les différents réseaux existants ont été identifiés. L’importance de l’information par le témoignage a été soulignée. Pour le bon fonctionnement d’un tel réseau, il paraît nécessaire de former au retour d’expérience mais aussi de prendre en charge les frais annexes des futurs  ambassadeurs. L’échelle de ce réseau (à la fois régionale et locale) a été questionnée.

Télécharger  le compte-rendu de l’atelier

  • L’atelier du chantier 2, « formation des acteurs », a porté sur la construction d’un réseau de régional de job-shadowing.

Le job-shadowing correspond à un stage d’observation pour découvrir d’autres pratiques et méthodes à l’étranger dans le même champ d’intervention. Pour un tel réseau, des financements européens pourraient être sollicités. Une thématique commune autour de la rencontre entre l’éducation formelle et non formelle a été suggérée.

Télécharger  le compte-rendu de l’atelier 2

  • Deux thématiques distinctes ont fait l’objet d’échanges au cours de l’atelier du chantier 3 « accompagnement des publics éloignés de la mobilité ».

La première concerne les actions innovantes pour la mobilité des décrocheurs. La sensibilisation des acteurs des PSAD (Plateformes de Suivi et d’Appui pour les Décrocheurs) à la mobilité internationale, outil de remobilisation des jeunes, a ainsi été évoquée. La seconde thématique abordée a été le développement de la mobilité des publics en situation de handicap. Un livret « Partir à l’étranger en fauteuil, c’est possible » est en cours de réalisation.

Télécharger le compte-rendu de l’atelier

  • Au cours de l’atelier du chantier 4, « formation des jeunes », les échanges ont porté sur le développement de l’accueil de jeunes européens et internationaux, pour susciter l’envie de mobilité des jeunes bretons.

La mobilité entrante a été unanimement reconnue comme un levier facilitateur de mobilité sortante à court et moyen terme. Cependant, le manque de connaissance et de valorisation des mobilités entrantes sur le territoire breton a été relevé. Les échanges ont ensuite permis d’identifier des bonnes pratiques pour bien préparer les arrivées de jeunes étrangers, pour proposer des accueils de qualité et pour bien en mesurer les impacts.

Télécharger le compte-rendu de l’atelier 4

Vous retrouverez au fur et à mesure le calendrier des activités des chantiers du Coremob sur la partie Agenda de l’espace pro d’En route pour le monde, et dans sa newsletter mensuelle.

Etude diagnostic de la mobilité internationale en Bretagne, 2017

Etude diagnostic de la mobilité internationale en Bretagne, 2017

Dans le cadre du Comité régional de la mobilité (Coremob), un diagnostic de la mobilité internationale en Bretagne a été réalisé par 2 stagiaires du Master Jeunesse de l’EHESP encadrés par la Région.

L’étude s’est basée sur l’année 2014-15, au cours de laquelle plus de 20 000 jeunes bretons ont réalisé une mobilité à l’étranger dans le cadre de leurs études ou de dispositifs d’éducation non formelle (volontariats, chantiers, échanges interculturels…).

Le premier enseignement de cette étude est la grande inégalité d’accès des jeunes bretons à la mobilité européenne ou internationale.

Cette inégalité est liée d’une part aux disparités dans la volonté d’ouverture au monde des établissements scolaires et universitaires : les plus dynamiques vont inciter à la mobilité, voire rendre obligatoire un séjour à l’étranger au cours de la formation, tout en facilitant l’accès aux financements (notamment européens). Il s’agit cependant d’un engagement volontaire, dépendant des orientations du chef d’établissement et de l’implication de ses équipes. Ainsi, près d’un lycée breton sur 6 ne propose aucun projet de mobilité à ses élèves.

L’inégalité d’accès à la mobilité est également liée à la rareté et à la complexité des offres dans l’éducation non formelle (beaucoup de dispositifs mais peu d’offres). Ainsi, en 2014, aucune structure bretonne ne proposait d’offre de service civique à l’étranger ou de volontariat de solidarité internationale, obligeant les jeunes bretons à solliciter des structures nationales. Les organisations de jeunesse ou d’éducation populaire proposant des projets de mobilité ou facilitant l’accès à des dispositifs de volontariats européens ou internationaux sont par ailleurs inégalement réparties et ne couvrent pas tout le territoire breton (par exemple, pas de structure d’envoi ou d’accueil de jeunes en service volontaire européen à Vannes).

Le deuxième enseignement de l’étude porte sur l’impact positif des mobilités pour les jeunes bénéficiaires (acquisition de compétences variées : psycho-sociale, linguistique, interculturelle…), mais également pour les établissements scolaires, les structures de jeunesse et plus largement les territoires qui bénéficient de cette dynamique d’ouverture et cherchent de plus en plus souvent à accueillir de jeunes européens et internationaux.

Le troisième enseignement principal est la fragilité des dynamiques de mobilité et d’ouverture au monde existantes. Ont ainsi été relevés, pêle-mêle : l’insuffisance de la formation des professionnels qui accompagnent les jeunes, le manque d’injonction institutionnelle et politique (l’implication des professionnels est bien souvent basée sur le volontariat et le bénévolat), le cloisonnement des réseaux, les financements instables et concurrentiels.

En conclusion de cette étude, sont proposés des objectifs chiffrés pour l’horizon 2025 et des préconisations.

Télécharger l’Etude et sa synthèse

Instagram