Foire aux outils pédagogiques francophone, Strasbourg 2017

L’Agence Nationale Française organise avec le Centre de Ressources SALTO-YOUTH EuroMed et Bonnes Pratiques et avec l’appui du CNAJEP, la 3ème Foire aux Outils Pédagogiques francophone du 19 au 22 septembre à Strasbourg afin de collecter et sélectionner des outils pédagogiques qui seront présentés lors de la 12ème Foire aux Outils Pédagogiques Internationale à Varna, Bulgarie du 6 au 10 novembre 2017.

Cette 3ème foire aux outils pédagogiques francophone est ouverte à tous les créateurs/utilisateurs d’outils pédagogiques, capable de présenter leurs outils et de travailler en langue française.

Cet événement fait partie d’une approche internationale de mise en commun d’outils pédagogiques dans le cadre de la stratégie européenne de développement d’outils en plusieurs langues et d’un portail éducatif multilingue http://educationaltoolsportal.eu/ développé par le Centre de Ressources SALTO-YOUTH EuroMed et Bonnes pratiques au nom du réseau des SALTO.

C’est aussi une étape dans la préparation de la 12ème Foire aux Outils Pédagogiques Internationale qui se déroulera à Varna en Bulgarie du 6 au 10 novembre 2017. Des initiatives similaires sont organisées en Tunisie, Turquie, Italie, Liban, Malte, Hongrie, Croatie, Kosovo, Arménie et Géorgie en 2017.

Retour en vidéo sur la 11ème édition, 2016

Cette foire aux outils pédagogiques francophone est également ouverte à ceux qui, dans le cadre de l’éducation formelle, mettent en œuvre des outils et des méthodes pédagogiques pouvant être utilisés dans l’éducation et l’apprentissage formels, non formels et informels. Les participants peuvent être des acteurs dans le cadre de l’école, de l’université, des ONG, des autorités locales et des entreprises privées, en particulier dans le domaine de l’entrepreneuriat social.

Sont accueillis dans cette foire aux outils pédagogiques : des formations ou des méthodes de dynamique de groupe, ainsi que des exercices ou des séquences pédagogiques sur des sujets comme le racisme, la citoyenneté, l’éducation interculturelle, l’inclusion sociale, la participation des jeunes, les questions de genre, les mobilités d’apprentissage, l’émancipation individuelle et collective, l’entrepreneuriat personnel.

Date limite d’inscription : 20 août

  • Accéder aux anciennes éditions des « Foires aux outils pédagogiques » en France : 20152016
Par Solen Roussel, il y a

Appel : atelier secteur Jeunesse et inclusion des jeunes réfugiés

Le partenariat entre le Conseil de l’Europe et la Commission européenne dans le secteur de la jeunesse lance un appel à participants pour un atelier sur le rôle du travail de jeunesse pour favoriser l’inclusion et la participation des jeunes réfugiés[1] au niveau local, qui sera organisé à Strasbourg du 2 au 4 octobre 2017 avec 25 participants, animateurs, décideurs politiques,  chercheurs et jeunes réfugiés.

La langue de travail est le français et l’anglais.

En savoir plus : télécharger

Vous souhaitez participer ? Candidature jusqu’au 10 août 2017

Pour toutes questions et pour envoyer votre candidature, contacter Mme Mara Georgescu, Mara.GEORGESCU@partnership-eu.coe.int.

[1] Le terme « réfugié » est utilisé de façon générique et inclut les mineurs non-accompagnés, les demandeurs d’asile et les personnes sous protection subsidiaire.

Par Solen Roussel, il y a

Etude diagnostic de la mobilité internationale en Bretagne, 2017

Etude diagnostic de la mobilité internationale en Bretagne, 2017

Dans le cadre du Comité régional de la mobilité (Coremob), un diagnostic de la mobilité internationale en Bretagne a été réalisé par 2 stagiaires du Master Jeunesse de l’EHESP encadrés par la Région.

L’étude s’est basée sur l’année 2014-15, au cours de laquelle plus de 20 000 jeunes bretons ont réalisé une mobilité à l’étranger dans le cadre de leurs études ou de dispositifs d’éducation non formelle (volontariats, chantiers, échanges interculturels…).

Le premier enseignement de cette étude est la grande inégalité d’accès des jeunes bretons à la mobilité européenne ou internationale.

Cette inégalité est liée d’une part aux disparités dans la volonté d’ouverture au monde des établissements scolaires et universitaires : les plus dynamiques vont inciter à la mobilité, voire rendre obligatoire un séjour à l’étranger au cours de la formation, tout en facilitant l’accès aux financements (notamment européens). Il s’agit cependant d’un engagement volontaire, dépendant des orientations du chef d’établissement et de l’implication de ses équipes. Ainsi, près d’un lycée breton sur 6 ne propose aucun projet de mobilité à ses élèves.

L’inégalité d’accès à la mobilité est également liée à la rareté et à la complexité des offres dans l’éducation non formelle (beaucoup de dispositifs mais peu d’offres). Ainsi, en 2014, aucune structure bretonne ne proposait d’offre de service civique à l’étranger ou de volontariat de solidarité internationale, obligeant les jeunes bretons à solliciter des structures nationales. Les organisations de jeunesse ou d’éducation populaire proposant des projets de mobilité ou facilitant l’accès à des dispositifs de volontariats européens ou internationaux sont par ailleurs inégalement réparties et ne couvrent pas tout le territoire breton (par exemple, pas de structure d’envoi ou d’accueil de jeunes en service volontaire européen à Vannes).

Le deuxième enseignement de l’étude porte sur l’impact positif des mobilités pour les jeunes bénéficiaires (acquisition de compétences variées : psycho-sociale, linguistique, interculturelle…), mais également pour les établissements scolaires, les structures de jeunesse et plus largement les territoires qui bénéficient de cette dynamique d’ouverture et cherchent de plus en plus souvent à accueillir de jeunes européens et internationaux.

Le troisième enseignement principal est la fragilité des dynamiques de mobilité et d’ouverture au monde existantes. Ont ainsi été relevés, pêle-mêle : l’insuffisance de la formation des professionnels qui accompagnent les jeunes, le manque d’injonction institutionnelle et politique (l’implication des professionnels est bien souvent basée sur le volontariat et le bénévolat), le cloisonnement des réseaux, les financements instables et concurrentiels.

En conclusion de cette étude, sont proposés des objectifs chiffrés pour l’horizon 2025 et des préconisations.

Télécharger l’Etude et sa synthèse

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