Partir avec un programme

Collégiens, lycéens, apprentis (enseignement secondaire ou professionnel)

  • Les collégiens (âgés d’au moins 14 ans) et les lycéens peuvent étudier ou participer à un échange de classes à l’étranger.
  • Partenariat entre établissements.
  • Contact : votre professeur principal, CPE, principal ou proviseur www.agence.erasmus.fr

  • Les lycéens en lycée professionnel, les apprentis, les personnes en formation professionnelle… peuvent suivre une période de formation (incluant une période en entreprise), de 2 semaines à 12 mois, dans un établissement de formation professionnelle européen.
  • Contact : votre professeur principal, CPE, principal ou proviseur www.agence.erasmus.fr
  • L’association propose à ses Compagnons de moins de 25 ans d’opter pour la
    « Prépa Tour de France ».
  • Cette formation en alternance inclut une période
    d’1 an à l’étranger pendant laquelle les « itinérants » perçoivent une bourse
    Erasmus+.
  • www.compagnons-du-devoir.com

  • Lycéens de toutes les filières, les apprentis, les personnes souhaitant faire une formation professionnelle sans limite d’âge… peuvent suivre gratuitement une formation de 1 à 2 ans (incluant souvent une période en entreprise), dans un établissement de formation professionnelle québécois. Cette formation donne accès au marché du travail.
  • Contact : www.quebecmetiersdavenir.com 

Ils permettent à des collégiens ou lycéens de suivre un temps de scolarité en Allemagne et de recevoir en échange, pendant la même durée, un correspondant allemand du même âge. L’élève assiste aux cours dans l´établissement partenaire et est hébergé dans la famille du correspondant.

  • Programme Brigitte Sauzay : pour des élèves de la 4ème à la 1ère, ayant au moins 2 ans d’apprentissage de l’allemand. 84 jours en Allemagne dont 6 semaines obligatoires en scolarité. Pour les élèves de 4ème, le séjour peut être réduit à 56 jours.
  • Programme Voltaire : pour des élèves de seconde. 6 mois en Allemagne.
  • Contact : www.ofaj.org

Etudiants, BTS, apprentis (enseignement supérieur)

Il permet aux étudiants d’effectuer un séjour d’études dans une université européenne partenaire de leur établissement en France.

  • Etre étudiant dans une université, une école, un conservatoire, un lycée (pour les cursus de BTS)… participant au programme Erasmus+
  • Avoir validé au minimum une 1ère année d’études supérieures
  • De 2 mois à 1 an à l’étranger  ou sous format hybride en combinant activités virtuelles et mobilités physiques de 5 à 30 jours
  • Aide financière possible (cf bourse Erasmus).
  • Contact : votre établissement d’enseignement www.generation-erasmus.fr
  • Qui peut partir ? Les étudiants en master
  • Pour quoi faire ? Obtenir un diplôme double, multiple ou conjoint grâce à la collaboration de trois universités
  • Contact : votre établissement d’enseignement www.generation-erasmus.fr

.

En dehors d’Erasmus+, il existe des accords bilatéraux, trilatéraux ou multilatéraux passés entre établissements.

  • Ils permettent des échanges d’étudiants et sont basés sur la reconnaissance de la période d’études passée à l’étranger.
  • Ils prévoient généralement l’exonération des droits d’inscription dans l’établissement d’accueil.
  • Ces partenariats sont particulièrement développés au niveau européen, mais des échanges se mettent en place avec toutes les parties du monde.
  • Ces accords intègrent fréquemment la validation de la période d’études passée chez le partenaire.
  • Il s’agit parfois de filières bi-culturelles ou de formations conduisant à des diplômes communs ou à des double-diplômes.
  • Contact : service des relations internationales de votre établissement 
  • www.micefa.org, www.bci-qc.ca

Reconnaissance des diplômes

  • Vous pouvez obtenir une attestation de comparabilité pour un diplôme étranger ou une attestation de reconnaissance de période d’études / formation effectuée à l’étranger (lorsque le diplôme ne peut être comparé avec un niveau de formation de la nomenclature française).
  • 70 euros de frais de dossier vous seront demandés.

En Europe, c’est le rôle du réseau Enic-Naric d’informer sur la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers. 

  • Dans l’Union Européenne : un système général de reconnaissance des diplômes se met en place au niveau européen, mais il n’existe pas d' »équivalence » pour toutes les formations. Dans la plupart des pays européens, les établissements sont autonomes en matière de décision d’admission. Le Centre Enic-Naric de chaque pays peut vous délivrer un document qui facilitera la poursuivre de vos études dans ce pays.
  • Hors Union européenne : les établissements d’enseignement supérieur sont autonomes en matière de décision d’admission. Contacter le ministère de l’éducation du pays concerné ou ambassade de France dans le pays 

En partant dans le cadre d’un programme ou d’une filière internationale, vous évitez tout problème. A l’aller, la reconnaissance des diplômes est généralement prévue dans les accords d’échange. Au retour, votre période d’études à l’étranger sera validée par votre établissement qui vous délivrera le diplôme français correspondant.

Mise à jour – juillet 2024

Partir en solo

Vous poursuivez vos études à l’étranger sans rattachement à un établissement français.

  • Cette solution demande du temps et une grande motivation car vous devrez effectuer seul toutes vos démarches.
  • Il est utile, voire indispensable, de posséder une bonne maîtrise de la langue du pays.
  • Les frais d’inscription et de scolarité sont parfois élevés, et les aides financières quasi-inexistantes.

Nos conseils

  • Commencez vos recherches 1 an à l’avance.
  • Prévoyez 2 à 4 mois pour les formalités d’inscription : tests linguistiques, CV et lettre de motivation rédigés dans la langue du pays, diplôme traduit par des traducteurs assermentés et lettre de recommandation de vos professeurs.

A savoir

En partant dans le cadre d’un programme ou d’une filière internationale, vous évitez tout problème. A l’aller, la reconnaissance des diplômes est généralement prévue dans les accords d’échange.

Au retour, votre période d’études à l’étranger sera validée par votre établissement qui vous délivrera le diplôme français correspondant.

Les étapes à prévoir

Vous devez vous même rassembler les informations sur les programmes et diplômes et ensuite préparer les dossiers d’inscription. Consultez la rubrique où s’informer pour connaître l’organisation des études et obetnir les coordonées des établissements dans le pays qui vous intéresse.

Vous pouvez rencontrer des difficultés d’homologation au départ comme au retour. Un système général de reconnaissance des diplômes se met en place au, niveau européen, mais il n’existe pas d’équivalence pour toutes les, formations. L’établissement décidera de la valeur à accorder à votre diplôme. Vous devrez lui adresser une demande de « dispense d’études » accompagnée d’une attestation des diplômes acquis et d’une description détaillée de votre cursus.

A consulter : https://www.france-education-international.fr/expertises/enic-naric

  • Renseignez-vous sur les dates limites et les conditions d’inscription.
  • Assurez-vous que vous avez le niveau requis pour intégrer la filière choisie.
  • A prévoir, un examen d’entrée et un test de langue.
  • Vous devrez justifier de ressources financières suffisantes pour couvrir les frais de scolarité et de séjour, et d’une couverture sociale.

A savoir

Au Royaume-Uni et en Irlande, il faut s’inscrire auprès d’un organisme centralisateur. En Irlande auprès du CAO (Central Application Office) et au Royaume Uni auprès de l’UCAS (Universities and colleges admissions service).

Pour les autres pays d’Europe, l’inscription se fait directement auprès du service des admissions de l’établissement choisi.

Financer ses études

  • Dépenses au départ : voyage, frais d’inscription, de scolarité, couverture santé, éventuellement passeport et visa, test de langue…
  • Dépenses sur place : logement, nourriture, transport…
  • Certains pays ou universités étrangères peuvent offrir quelques bourses d’études, en général pour des étudiants “avancés” (au moins en 2ème cycle) pouvant justifier de dossiers très solides.
  • Certaines collectivités (Conseils régionaux, départementaux, mairies) peuvent apporter une aide, mais c’est rare. Consulter la rubrique Aides financières.
  • Les autres aides européennes ne fonctionnent pas.
  • Pour les boursiers, « bourse Conseil de l’Europe » : si vous êtes boursier sur critères sociaux, vous pourrez continuer à bénéficier de votre bourse pour des études dans l’un des Etats membres du Conseil de l’Europe, à condition que la formation et l’établissement choisis soient habilités et qu’il y ait progression dans les études.

A savoir

La meilleure solution consiste encore à partir dans le cadre d’un programme, cela vous épargnera le parcours du combattant. Si vous partez par le biais d’un organisme de séjours linguistiques (payant), bien se renseigner sur l’organisme et les prestations proposées : consultez la rubrique pratiquer une langue (séjours linguistique)

Mise à jour –  juillet 2024

Quand partir ?

Avant le Bac

  • Il est préférable de partir dans le cadre d’échanges scolaires organisés par les établissements ou d’intégrer un programme.

Les sections internationales en classe de 2de préparent aux classes de 1re et de terminale menant au BFI (baccalauréat français international). Ces sections offrent un enseignement complémentaire de lettres étrangères et un enseignement dans une ou deux disciplines non linguistiques : histoire-géographie, mathématiques ou enseignements scientifiques.

La première session d’examen du BFI aura lieu en 2024

Plus d’infos : ici

Ces programmes (Brigitte Sauzay et Voltaire) de l’Office Franco-Allemand pour le Jeunesse, permettent de partir quelques mois en Allemagne pendant le collège ou le lycée.

  • Les organismes de séjours linguistiques proposent des formules « trimestre, semestre, année scolaire à l’étranger » : vous êtes accueillis dans une famille et vous suivez la scolarité classique du pays sans enseignement spécifique en langues. Prestations payantes, consultez la rubrique sur les séjours linguistiques.
  • Parlez de votre projet à votre établissement pour avoir son accord si vous partez sur une courte période.
  • Attention : comme il n’existe pas d’équivalence au niveau collège ou lycée, votre période à l’étranger ne sera pas forcément prise en compte au retour. Si vous partez 1 an, vous devrez en général reprendre votre scolarité là où vous l’avez interrompue. Retrouvez plus d’infos sur les séjours linguistiques sur notre page dédiée
  • Pour suivre une scolarité à la française dans le réseau des lycées français à l’étranger  : consultez le site de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) (liste des établissements homologués par le Ministère de l’Education Nationale, explication de leur fonctionnement, frais de scolarité…).

Le bac international (IB) n’est pas reconnu en France. Il est donc recommandé de s’inscrire dans un lycée français à l’étranger afin d’obtenir le bac français, de passer un bac européen ou encore un bac binational reconnu à la fois en France et à l’étranger (AbiBac franco-allemand, BachiBac franco-espagnol et EsaBac franco-italien).

Après le bac

Dans l’Union européenne, le bac est généralement reconnu, bien que chaque pays ou université impose ses conditions d’admission. Hors Europe, l’accès aux universités se fait le plus souvent en passant des examens.

Deux possibilités :

  • valider un cursus complet dans un établissement étranger ;
  • effectuer une partie de vos études à l’étranger et revenir en France achever votre parcours.

Attention, les droits d’inscription peuvent être élevés !
Il n’y a pas de reconnaissance d’office des diplômes obtenus à l’étranger.
Si vous partez dans le cadre d’un programme, les démarches seront plus faciles.

  • Validez au moins le 1er diplôme de 1er cycle dans le pays d’accueil.
  • Ou envisagez cette expérience comme une « année sabbatique », pour vous perfectionner en langues, découvrir un pays… et réfléchir à votre future orientation. Vous intégrerez une 1ère année au retour.

Vous devrez effectuer les démarches vous-même, à moins de partir avec un organisme de séjours linguistiques (payant).
Les aides financières sont exceptionnelles (établissements ou gouvernements étrangers, sélectives, certains Conseils départementaux, bourses sur critères sociaux du Crous, sous certaines conditions) : rubrique Aides financières.

  • Mieux vaut partir dans le cadre d’un programme pour maintenir la progression de vos études.
  • Erasmus+, par exemple, permet de partir lorsqu’on a validé au minimum une 1ère année d’études universitaires.
  • Le bac +2 (BTS, DUT) est souvent sans équivalence à l’étranger. Vous serez probablement admis en première année de formation.

C’est la meilleure période pour partir étudier à l’étranger car c’est à ce niveau qu’il existe le plus de correspondances entre les formations françaises et étrangères.

  • Au niveau européen, le système de la Licence, Master et Doctorat (LMD)  harmonise la reconnaissance des diplômes et facilite la mobilité des étudiants.
  • Pour les pays hors Europe, les modalités d’inscriptions varient selon les organismes de formation, mais les correspondances sont nombreuses.
  • Les échanges bilatéraux entre universités permettent de partir dans le monde entier tout en facilitant les démarches.

Mise à jour – juillet 2024

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