Hébergement

Pourquoi un hébergement durable ?

Les projets liés aux enjeux écologiques nécessitent une adéquation entre les valeurs promues et la mise en application au quotidien.

Le choix d'hébergement

  • En plus d’être des espaces sociaux souvent liés à la culture de la ville, les auberges de jeunesse sont plus écologiques car les équipements communs permettent de réduire la consommation d’eau et d’énergie par personne.
  • Offrant à la fois des prix abordables et une durabilité, elles font partie des options d’hébergement écologiques les plus réalistes pour les voyageurs à petit budget.

Ce type d’hébergement permet de se plonger dans le mode de vie local en gardant une maison !

-> Le but : prendre soin de la maison ou des animaux de quelqu’un pendant son absence en échange d’un hébergement gratuit. C’est une occasion unique d’échanger culturellement et de faire des économies sur vos frais de voyage.

Ces établissements familiaux, souvent situés dans des zones isolées ou rurales offrent la possibilité de se reconnecter avec la nature et de soutenir les communautés locales.

Accueil Paysan est un réseau d’accueil touristique et social créé en France.
Il rassemble des paysans, artisans et acteurs ruraux qui proposent :

  • hébergements (gîtes, chambres d’hôtes, campings à la ferme, haltes rando…)

  • tables paysannes (repas à base de produits locaux)

  • activités pédagogiques ou de découverte de la vie rurale

  • parfois du bénévolat ou des séjours immersifs à la ferme

L’objectif d’Accueil Paysan est de promouvoir un tourisme rural, solidaire et respectueux de l’environnement, en mettant en avant la rencontre, l’échange et la découverte du monde agricole.

  • Une option économique qui permet de séjourner dans des lieux uniques.
  • Il est possible d’emprunter du matériel de camping à son entourage ou de le louer à moindre coût.
  • Ou encore optez pour le glamping, qui fournit des tentes préinstallées et des équipements.

Il est possible de donner quelques heures de son temps chaque jour en échange du gîte et du couvert, que ce soit dans des fermes biologiques, des ranchs, des B&B, des auberges, des hostels ou même à bord de voiliers. Une façon économique et écologique de se loger, tout en faisant des rencontres !

Des plateformes mettent en lien les hôtes et les bénévoles : 
Wwoofing (fermes biologiques)
helpx
workaway

-> Toutes les informations sur cette page du site

Les plateformes de recherche

Pour rechercher son hébergement, il est possible d’utiliser des sites web spécialisés dans l’hébergement durable, comme Eco Hotels of the World ou La clef.

-> Ces sites permettent de trouver des établissements qui se sont engagés à mettre en œuvre des pratiques respectueuses de l’environnement.

En utilisant des moteurs de recherche d’hébergement, il est possible de filtrer les résultats en fonction des mots clés tels que :
« éco-friendly », « sustainable », « green » ou « écologique »

La garantie de l'éco-responsabilité

Ces certifications garantissent l’application des pratiques respectueuses de l’environnement par les établissements, telles que :
– la conservation de l’énergie et de l’eau
– la réduction des déchets
– l’approvisionnement responsable.

Attention : les labels n’ont pas les mêmes exigences en matière de respect de l’environnement.

Malgré les formulations d’hébergement « écologique » et « écoresponsable », l’engagement en matière d’écologie est parfois superficiel.

Nos conseils :

  • Demander des éléments factuels et précis, certains lieux d’hébergements non labellisés peuvent avoir des pratiques très écoresponsables.
  • Réaliser un échange préalable avec la structure pour connaître ses caractéristiques et ses pratiques au quotidien. Certaines dimensions peuvent parfois être évolutives sur demande (les repas proposés par exemple).
  • Eco-label européen (EU Ecolabel) 

Ce programme de certification volontaire récompense les hébergements et services touristiques au sein de l’Union européenne qui font preuve d’excellence environnementale. Il couvre un large éventail de critères, notamment l’efficacité énergétique et hydrique, la gestion des déchets et l’utilisation de produits respectueux de l’environnement.
-> Liste des hébergements certifiés Ecolabel européen

  • Global Sustainable Tourism Council (GSTC)

Le GSTC est une organisation internationale qui établit des normes en matière de tourisme et de voyages durables. De nombreux organismes de certification européens utilisent les critères du GSTC comme base pour leurs propres programmes.
-> Liste des organismes de certification reconnus par le GSTC 

  • Certifications nationales 

De nombreux pays européens disposent de leurs propres programmes nationaux de certification pour le tourisme durable.
En France, l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) est chargée d’aider les établissements d’hébergement à s’engager dans la démarche de labellisation de l’Ecolabel européen.
-> Cartographie des hébergements touristiques ayant obtenu la certification Ecolabel européen 

  • Certifications indépendantes

Il existe également des programmes de certification indépendants pour les hébergements durables, tels que LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) ou Green Key.

Les éléments prioritaires

La restauration proposée est un élément à prendre en compte, à travers notamment : l’origine des produits, la part de l’alimentation carnée, le respect de la saisonnalité, la lutte contre le gaspillage etc.

L’accessibilité du lieu d’hébergement joue sur la notion durable de sa mobilité. Il s’agit de bien se renseigner pour savoir si l’établissement est accessible en transports en commun ou transports décarbonés (vélo, marche…), et/ou s’il y a la possibilité de réaliser la majeure partie de la mobilité sur le lieu.

Les matériaux utilisés et le fonctionnement de l’établissement donnent une indication importante de l’aspect éco-responsable du lieu d’hébergement, à savoir :
– l’utilisation ou non d’énergies renouvelables
– l’isolation thermique des bâtiments
– la gestion de l’eau et des déchets

L'hébergement au coeur de son projet

Le lieu d’hébergement peut parfois constituer un appui considérable pour intégrer les enjeux écologiques dans son projet de mobilité.

-> Il est possible de s’impliquer dans des activités proposées par le lieu comme la tenue du potager, la proposition de repas végétariens et son soutien dans la préparation de ces repas etc.

Dans le cadre d’un projet, il est possible de développer des actions au sein même du lieu d’hébergement.

-> Exemples : Réaliser des affiches de sensibilisation visant à économiser l’eau installées auprès des différents points d’eau, ou encore la construction d’un compost en palettes durant la mobilité qui pourra rester après le départ.

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Faire ses premiers pas

Qu'est-ce que la mobilité durable ?

Une réflexion globale

La mobilité durable ne se limite pas à la question des transports : elle implique de réaliser son séjour en tenant compte des impacts environnementaux, économiques et sociaux

Un projet de mobilité durable

Il s’agit d’être attentif à la logistique du projet (déplacements, alimentation, hébergement, activités) en intégrant aussi parfois une dimension éducative pour l’inscrire dans une démarche globale d’éducation à l’environnement.

Pourquoi voyager durablement ?

Adopter une consommation responsable et éviter les activités nuisibles à la nature permet de voyager tout en protégeant la planète.

-> Comprendre l’impact de nos déplacements, privilégier transports et hébergements écologiques  contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

-> Prendre conscience des impacts du voyage sur le climat permet de poursuivre ses projets et ses déplacements tout en adoptant une démarche responsable pour un avenir durable.

Comment voyager durablement ?

 Être un éco-voyageur va au-delà du simple voyage lui-même.

-> Il s’agit de faire des choix qui minimisent son impact environnemental, de la planification de son itinéraire à la sélection de son hébergement. 

-> Il s’agit aussi d’adopter des habitudes durables pendant son voyage et d’intégrer naturellement ces pratiques dans sa vie quotidienne une fois rentré chez soi.

Pas d’inquiétude, il ne s’agit pas d’atteindre une empreinte carbone nulle ! 

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Activités sur place

Des pratiques quotidiennes

Être attentif lorsque l’on voyage est un excellent début, mais changer ses habitudes quotidiennes en mobilité peut avoir un impact plus significatif à long terme sur l’environnement. Voici quelques suggestions ! 

  • Des contenants réutilisables pour les produits de soins personnels, comme des bouteilles rechargeables pour le shampoing ou savon.
    Astuce -> les savons et shampoings secs sont plus durables et peu encombrants.
  • Une gourde pour économiser de l’argent et réduire les déchets plastiques.
    A savoir -> L’eau du robinet est potable dans toute l’Union européenne.
  • Un sac réutilisable/tote bag pour refuser les sacs en plastique lors des achats.

    • Opter pour des produits vendus en vrac lorsque c’est possible, en allant dans des marchés locaux par exemple, et choisir des articles avec un emballage minimal.
    • Soutenir les commerces locaux et les marchés fermiers pour courses et souvenirs  : réduit les émissions de transport et favorise les systèmes alimentaires durables.
    • Acheter des articles d’occasions (vêtements, meubles) plutôt que neufs. Cela réduit la demande en nouvelles ressources et favorise une économie circulaire.
    • Trier correctement ses déchets en utilisant les poubelles de recyclage disponibles selon les destinations.
    • Explorer durablement son environnement à pieds, à vélo, en transports en commun : un moyen sain de se déplacer tout en réduisant son empreinte carbone.

    Calculer l’impact environnemental de ses habitudes de consommation à l’aide de cet outil européen -> le calculateur d’empreintes de consommation

    Un programme d'activités

    Partir en mobilité peut donner l’occasion de s’interroger sur son rapport au monde et à la
    consommation. Le programme envisagé permet d’alimenter sa réflexion sur le sujet, d’expérimenter de nouvelles pratiques et de développer des actions. 

    • Intégrer des visites de lieux ayant une activité en lien avec les enjeux écologiques.
    • Rencontrer des collectifs, des associations ou des militant·es : tiers lieux, ressourceries, fermes agroécologiques, ateliers de vélo, repair café, épiceries zéro-déchet/vrac, magasin paysan.

    Réaliser des animations en lien avec des structures ou les habitants d’un lieu :

    • Animations sur la thématique de l’éco-responsabilité pour partager des représentations différentes de l’écologie et/ou pour développer une culture commune.
    • Animations d’ateliers sur une pratique liée aux transitions (cuisine durable, réparation de vélos, atelier numérique éco-responsable, atelier zéro-déchet) pour partager des savoirs et créer du lien avec la population locale.

    -> Pour s’inspirer : voir les ressources pédagogiques, manuels et jeux d’animation dans la partie « programme d’activités » de cet outil :

    Différents types de bénévolat existent :

    • Faire une demande de bénévolat auprès d’une structure locale en lien avec les enjeux écologiques (idées de structures ci-dessus).
    • Du bénévolat en Wwoofing dans des fermes biologiques en échange du gîte et du couvert ->Toutes les infos sur cette page.
    • S’inscrire à un chantier international de bénévoles pour participer à la rénovations d’espaces naturels et du patrimoine bâti -> Toutes les infos sur cette page.
    • Dans le cadre d’un projet construit en commun avec une structure locale : 
      – Vérifier le partage d’une vision commune des approches et des objectifs.
      – Définir ensemble les moyens nécessaires pour imaginer l’orientation écologique globale du projet.

    •  Communiquer sur ses actions dans les médias locaux ou par ces propres canaux de communication pour une meilleure visibilité de son projet.

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