Contexte

Manger fait partie des plus grands plaisirs du voyage… mais c’est aussi un acte qui influence fortement l’environnement. Pour allier découverte culinaire et responsabilité écologique, voici ce qu’il faut savoir avant de partir.

  • L’alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone de la France, principalement à cause de la production agricole : engrais, pesticides, élevage, énergie.
  • D’autres émissions proviennent des étapes post-production : emballages, transport, transformation, distribution, déplacements des consommateurs et gestion des déchets.
  • Certaines pratiques agricoles ont aussi des impacts environnementaux plus larges : déforestation, perte de biodiversité, pollution de l’eau, assèchement des zones humides.

800 millions de personnes souffrent de la faim, alors que la production mondiale pourrait suffire à nourrir la population future.

-> Une alimentation durable dépend donc de facteurs clés : les modes de production, la structure du marché et les choix de consommation.

Pour viser une consommation plus durable, 3 recommandations :

  • Réduire les produits animaux
  • Augmenter la consommation de produits biologiques, locaux et de saison
  • Limiter le gaspillage alimentaire, qui représente un tiers de la production mondiale.

Habitudes alimentaires

Faire évoluer son régime alimentaire durant la mobilité peut-être une occasion intéressante pour prendre du recul sur ses habitudes et pour découvrir d’autres manières de s’alimenter.

Les impacts de la proportion d’alimentation carnée sur l’environnement sont considérables : émissions de GES, forte consommation en eau, pollution de l’eau, déforestation, pression sur les terres agricoles.

-> Conseils : Diminuer la part de sa consommation de viande, notamment en prévoyant des repas non ou peu carnés.

L’alimentation revêt une dimension culturelle et sociale importante, il faut tenir compte du caractère déstabilisant d’un changement d’alimentation et éviter tout jugement de valeur à l’égard des habitudes de chacun·e.

  • Planifier des visites auprès d’acteur·rices de l’alimentation durable (fermes, AMAP, marchés, magasins de producteur·rices,associations, collectivités).
  • Organiser des ateliers cuisine, notamment pour apprendre à réaliser des recettes non carnées ou avec des aliments malconnus. Les ateliers cuisines et repas collectifs permettent aussi des temps de convivialité, de curiosité et de créativité !
  • Animer des temps d’échanges et de réflexion sur le sujet de l’alimentation durable auprès de la population locale -> voir les livres de recette, les brochures et jeux d’animation dans la partie « alimentation » de cet outil :

Page co-construite avec le CICODES

En route pour le monde – mise en ligne – novembre 2025

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