10 ans du Service civique : mobilisez-vous pour les Défis Citoyens, 30 et 31 mars 2020

Dans le cadre des 10 ans du Service civique, l’Agence invite l’ensemble des acteurs du Service civique à organiser DES DÉFIS CITOYENS qui se dérouleront le 30 mars 2020, et pourront se prolonger le 31 mars.

Afin de donner une dimension européenne à cet anniversaire, l’Agence propose également aux structures labellisées Corps européen de solidarité et aux jeunes porteurs d’un projet de solidarité d’y prendre part et de se mobiliser.

Si vous accueillez à la fois des volontaires Corps européen de solidarité et des volontaires Service Civique, c’est l’occasion de les rassembler autour de ces DÉFIS CITOYENS

Vous trouverez ici une fiche de présentation et les modalités de participation destinés au réseau Service Civique.

Afin de rendre visible tous ces défis citoyens partout en France, l’Agence du Service Civique procédera à une cartographie de l’ensemble des défis citoyens de la métropole, de l’outre-mer et à l’international, pour une communication à la presse.

Pour toute question et pour communiquer le choix de son défi s’adresser à :
Contact :   auservicedetous@service-civique.gouv.fr

Retour sur une initiative proposée par Alexandre, élu au CRJ (Conseil Régionale des Jeunes)

Alexandre, élu au CRJ a mis en place 2 temps d’information sur la mobilité internationale des jeunes, en direction des classes de 1ère et terminale le 7 février, dans son lycée St François Xavier (Vannes).

Grâce au COREMOB, les différents acteurs et institutions de la mobilité travaillent dans une dynamique de partenariat. Dans ce cadre, le CRIJ est intervenu en plénière  du CRJ en septembre dernier pour présenter la plateforme En Route Pour Le Monde. Cette intervention avait permis de nombreux échanges avec un groupe de jeunes, qui avaient manifesté le souhait d’être acteur de la lisibilité de l’information aux côtés du CRIJ.

Alexandre a eu très vite l’idée d’organiser un temps d’information dans son lycée et de mettre en place un espace de documentation sur la mobilité internationale au sein de son CDI.

Il nous raconte comment il a organisé ce temps d’information.

Le vendredi 07 février 2020 s’est tenu au lycée Saint François-Xavier à Vannes une journée de la mobilité internationale, en amont du forum « Apprendre une langue à l’étranger » qui se déroulait le lendemain au Palais des Arts à Vannes également.

Les objectifs de cet évènement étaient de sensibiliser et d’informer les lycéens sur les parcours possibles à l’étranger ainsi que sur les multiples offres et dispositifs permettant de partir à la découverte d’un autre pays pour un budget raisonnable et abordable, afin notamment de casser certaines idées reçues, que cela soit au niveau du coût, des démarches administratives ou des aprioris par rapport à la vie sur place par exemple.

Ainsi, cette journée s’est articulée autour de deux temps forts.

Le vendredi en fin de matinée eut lieu en salle Schlöndorff un temps de présentation suivi d’échanges à destination des élèves volontaires du niveau première. Des intervenants ont alors pris la parole pour transmettre et exposer dispositifs, bons plans et astuces, mais aussi pour témoigner et répondre aux interrogations des participants. Yvan CHEVREL (lycée Lesage, Vannes), Solen ROUSSEL (CRIJ Rennes), Rachel (en service civique au CRIJ) et M. GUDENKAUF (professeur à Saint François-Xavier) nous ont ainsi partagé pléthore de renseignements utiles et d’anecdotes personnelles enrichissantes et stimulantes.

Par ailleurs, après un repas sympathique et convivial offert par l’établissement, eut lieu en début d’après-midi un deuxième moment fort dans le cadre de cette journée de communication autour de la mobilité internationale à l’attention des élèves de terminales, venus plus nombreux. La configuration était un peu différente par rapport à la matinée. Cette fois-ci, nous avons entamé cette conférence par l’intervention de cinq lycéennes, dont une allemande en immersion pour huit mois : Julia LEGROUX (terminale Saint François-Xavier), Louyse GOURVES (terminale SFX), Jeanne LEGOFF (terminale SFX), Mélanie LE BOULER (terminale SFX) et Nina (première, allemande actuellement en échange). Elles nous ont délivré des témoignages de nature différente et particulièrement inspirants. De plus, Solen a su exploiter les témoignages en rebondissant dessus afin d’élargir et préciser certaines informations, ce qui rendait ces interventions très complètes et profondément pertinentes aux yeux du public.

Puis, à l’issue de ces témoignages, deux autres lycéennes de terminale (Odélie PIED-DE-VACHE—OPSOMER et Aëla MORVAN) ont pu présenter leur initiative de Bureau des Langues où elles tiendront une permanence lors des récréations du matin pour orienter et conseiller les lycéens dans leurs recherches sur les séjours et les moyens de partir à l’étranger. Elles se feront ainsi le relais de cette journée en lui donnant un aspect durable avec un second point fixe dans l’établissement où les jeunes pourront accéder pour se renseigner. Il est à noter qu’en amont de cette journée, un premier pôle mobilité a déjà été inauguré au CDI en janvier, avec une documentation riche et abondante sur le sujet.

Les retours de cette journée ont été positifs puisque les lycéens présents ont souligné l’apport de cette conférence quant à leur réflexion personnelle sur la thématique abordée. Ils ont apprécié la partie témoignage, accompagnée d’un partage d’information direct sur les dispositifs.

Je tenais à remercier tout particulièrement Solen ROUSSEL qui, avec Rachel, a fait le déplacement jusqu’à Vannes et qui m’a soutenu et accompagné dans cette démarche. Merci à Yvan CHEVREL du lycée Lesage, qui a pu se libérer de ses cours pour apporter son témoignage fascinant. Merci à tous les intervenants dans leur ensemble pour leur participation. Merci à Elisa LASNIER pour son aide. Merci à Cécile Baranger, CPE lycée, pour son implication dans l’organisation. Enfin, merci à la direction de Saint François-Xavier, et tout particulièrement à Stéphanie CAREL, pour l’intérêt dont elle a fait preuve dans la concrétisation de ce projet.

                                                                                                              Alexandre d’HALLUIN.

Par Solen Roussel, il y a

Retour sur l’expérience de CES (Corps Européen de Solidarité) d’Ana et Margherita avec Études et Chantiers

Marghérita et Ana, volontaires dans le cadre du CES au sein de l’association « Études et Chantiers » à Rennes nous racontent leur expérience présentent leur création : le journal « Vol en terre de l’Ouest ».

 

Nous avons accompagné des chantiers de jeunes volontaires internationaux pendant l’été, afin de restaurer le patrimoine bâti breton et ligérien et impliquer la population locale dans ce projet. Ce projet se répète chaque été grâce à l’association Etudes et Chantiers, qui accueille les volontaires internationaux avec le dispositif du Corps Européen de Solidarité.

Nous sommes Ana et Margherita, les deux volontaires CES long-terme. Nous avons travaillé avec une équipe de jeunes en Service Civique, Clara, Corentin, Hugo et Yves, afin d’organiser, animer et valoriser les chantiers de l’été.

  1. L´idée d´un journal

Ana : Chaque année, le projet de valorisation change selon les intérêts et les motivations du groupe de volontaires long-terme. D’où l’idée de créer un journal, idée qui nous a réuni autour d’un projet commun.

Margherita : Ecrire des articles nous a permis de réunir toutes les expériences vécues pendant l’été, et approfondir les thématiques principales du volontariat. Au travers de l’écriture et des témoignages on a donné du sens à cette belle expérience. Dans le journal il y a des petits articles à thématique patrimoine, pour situer historiquement les sites restaurés et mettre en évidence leur valeur culturelle. Il y a ensuite des rubriques sur les activités menées avec la population où on peut voir l’impact que le chantier a eu dans la vie locale. Il y a aussi des anecdotes sur la vie collective, des « insolites » qui sont en réalité le quotidien de la vie sur les chantiers.

Le journal « vol en terre de l’Ouest » en version numérique : ici

  1. Format / Diffusion

M : Le format journal nous permet de le diffuser sur différentes plateformes, en numérique et en papier. On s’adresse aux jeunes qui veulent s’embarquer dans un projet de volontariat, à ceux qui sont intéressés par le patrimoine, à ceux aussi qui veulent vivre une expérience dans un milieu international sans forcément partir à l’étranger. Le journal est présent aussi dans les communes des chantiers, afin de valoriser sur le lieu les travaux de restauration mais aussi pour garder une continuité dans les liens tissés avec les habitants, qui revivent les échanges en lisant les articles.

A : De plus, le journal est un support physique, qui nous permet de bien illustrer nos histoires notamment à l’occasion des forums. Les forums sont des évènements importants pour donner aux jeunes l’accès aux informations. Nous intervenons donc dans des forums sur la mobilité internationale, sur l’apprentissage de langues étrangères ou encore sur les jobs d’été. Comme le CES n´est pas encore très connu, nous sommes heureuses de pouvoir partager notre magnifique expérience et également de motiver d´autres jeunes à s´engager dans un projet solidaire à l´étranger.

  1. Quelle a été notre expérience avec le Corps Européen de Solidarité

A : Moins d’un mois après avoir terminé ma mission, et même si cela a duré toute une année, je pense que je n’ai toujours pas assez de recul pour évaluer en détail tout ce qui m’a été donné. Mais aujourd’hui, je peux dire que ce sont des choses positives. Je crois que le CES offre le cadre idéal pour te lancer dans une expérience dans un milieu qui n’est pas le tien, mais dans lequel le risque est minimal. Cela te donne la possibilité de te tester, et le niveau de demande fourni par le statut de volontaire fait disparaître la pression et il y a surtout de la place pour l’apprentissage.

Au-delà des compétences professionnelles que l´on peut développer, le CES est aussi et surtout une expérience de développement personnel. Ça t´expose à des situations dans lesquelles tu n’aurais jamais pensé te voir. Dans mon cas, parler en public, interagir avec mes collègues en français, animer un groupe de volontaires, ou même faire du camping ! La proposition du CES de réaliser un projet personnel n’est rien d’autre que la preuve que dans ce programme, tu es encouragé à expérimenter, à essayer de nouvelles choses, à pousser ta créativité à la limite et à poursuivre tes passions. Et ton association d´accueil doit te soutenir !

Mais surtout, le CES est une expérience de rencontres. Des initiatives telles que les séminaires ou forums CES te permettent d’entrer en contact avec d’autres jeunes, volontaires CES ou service civique, qui sont sur la même longueur d’onde que toi. Vous partagez des inquiétudes, des motivations et, surtout, une attitude ouverte, sans préjugés, d’exploration constante, d’apprentissage, d´engagement, de partage. Et un sentiment de solidarité. Et c’est là encore l’état d’esprit idéal pour la rencontre avec des personnes d’horizons différents des tiens, que tu n’aurais peut-être pas connu si tu n’avais pas décidé de t´impliquer dans un projet de Solidarité européenne. Le CES c´est une expérience interculturelle unique et absolument enrichissante. Une opportunité à saisir !

M : Qu’est-ce que ça signifie être une volontaire ? C’est la première fois dans mon expérience de vie que c’est la mission principale de mon quotidien. Le statut de volontaire est en fait un statut spécifique : on s’engage dans une mission avec un vrai contrat. Le volontaire intègre une structure pour un projet, une mission donnée, mais il y a aussi une marge d’autonomie qui lui donne l’opportunité d’être créatif et d’apporter sa contribution selon ses intérêts et passions.

C’est une période de découverte, de mise à l’épreuve, il est important pour cette raison que le volontaire soit accompagné. C’est l’occasion de partir et s’engager dans des projets locaux : on arrive dans un nouveau contexte de manière utile, pour vivre une expérience qui nous forme au même temps. Et quelle expérience !

J’ai découvert Rennes de façon directe, en faisant tout de suite partie de la vie dans la ville. Je me suis lancée dans des nouvelles épreuves : je peux maintenant dire que je suis capable d’animer des activités et des ateliers, et que j’adore faire ça. Cette année colorée et animée par des rencontres nouvelles et variées, m’a aussi permis de créer de vrais liens.

Être volontaire est donc un engagement riche de découvertes.

Si jamais vous avez envie de vous embarquer dans une mission de volontariat, me voilà disponible pour parler et pour répondre aux questions et curiosités qui accompagnent votre envie de partir !

 

Ana: anagcper@gmail.com

Margherita: margher.martini@gmail.com

 

Par Solen Roussel, il y a
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