Retour sur l’expérience de CES (Corps Européen de Solidarité) d’Ana et Margherita avec Études et Chantiers

Marghérita et Ana, volontaires dans le cadre du CES au sein de l’association « Études et Chantiers » à Rennes nous racontent leur expérience présentent leur création : le journal « Vol en terre de l’Ouest ».

 

Nous avons accompagné des chantiers de jeunes volontaires internationaux pendant l’été, afin de restaurer le patrimoine bâti breton et ligérien et impliquer la population locale dans ce projet. Ce projet se répète chaque été grâce à l’association Etudes et Chantiers, qui accueille les volontaires internationaux avec le dispositif du Corps Européen de Solidarité.

Nous sommes Ana et Margherita, les deux volontaires CES long-terme. Nous avons travaillé avec une équipe de jeunes en Service Civique, Clara, Corentin, Hugo et Yves, afin d’organiser, animer et valoriser les chantiers de l’été.

  1. L´idée d´un journal

Ana : Chaque année, le projet de valorisation change selon les intérêts et les motivations du groupe de volontaires long-terme. D’où l’idée de créer un journal, idée qui nous a réuni autour d’un projet commun.

Margherita : Ecrire des articles nous a permis de réunir toutes les expériences vécues pendant l’été, et approfondir les thématiques principales du volontariat. Au travers de l’écriture et des témoignages on a donné du sens à cette belle expérience. Dans le journal il y a des petits articles à thématique patrimoine, pour situer historiquement les sites restaurés et mettre en évidence leur valeur culturelle. Il y a ensuite des rubriques sur les activités menées avec la population où on peut voir l’impact que le chantier a eu dans la vie locale. Il y a aussi des anecdotes sur la vie collective, des « insolites » qui sont en réalité le quotidien de la vie sur les chantiers.

Le journal « vol en terre de l’Ouest » en version numérique : ici

  1. Format / Diffusion

M : Le format journal nous permet de le diffuser sur différentes plateformes, en numérique et en papier. On s’adresse aux jeunes qui veulent s’embarquer dans un projet de volontariat, à ceux qui sont intéressés par le patrimoine, à ceux aussi qui veulent vivre une expérience dans un milieu international sans forcément partir à l’étranger. Le journal est présent aussi dans les communes des chantiers, afin de valoriser sur le lieu les travaux de restauration mais aussi pour garder une continuité dans les liens tissés avec les habitants, qui revivent les échanges en lisant les articles.

A : De plus, le journal est un support physique, qui nous permet de bien illustrer nos histoires notamment à l’occasion des forums. Les forums sont des évènements importants pour donner aux jeunes l’accès aux informations. Nous intervenons donc dans des forums sur la mobilité internationale, sur l’apprentissage de langues étrangères ou encore sur les jobs d’été. Comme le CES n´est pas encore très connu, nous sommes heureuses de pouvoir partager notre magnifique expérience et également de motiver d´autres jeunes à s´engager dans un projet solidaire à l´étranger.

  1. Quelle a été notre expérience avec le Corps Européen de Solidarité

A : Moins d’un mois après avoir terminé ma mission, et même si cela a duré toute une année, je pense que je n’ai toujours pas assez de recul pour évaluer en détail tout ce qui m’a été donné. Mais aujourd’hui, je peux dire que ce sont des choses positives. Je crois que le CES offre le cadre idéal pour te lancer dans une expérience dans un milieu qui n’est pas le tien, mais dans lequel le risque est minimal. Cela te donne la possibilité de te tester, et le niveau de demande fourni par le statut de volontaire fait disparaître la pression et il y a surtout de la place pour l’apprentissage.

Au-delà des compétences professionnelles que l´on peut développer, le CES est aussi et surtout une expérience de développement personnel. Ça t´expose à des situations dans lesquelles tu n’aurais jamais pensé te voir. Dans mon cas, parler en public, interagir avec mes collègues en français, animer un groupe de volontaires, ou même faire du camping ! La proposition du CES de réaliser un projet personnel n’est rien d’autre que la preuve que dans ce programme, tu es encouragé à expérimenter, à essayer de nouvelles choses, à pousser ta créativité à la limite et à poursuivre tes passions. Et ton association d´accueil doit te soutenir !

Mais surtout, le CES est une expérience de rencontres. Des initiatives telles que les séminaires ou forums CES te permettent d’entrer en contact avec d’autres jeunes, volontaires CES ou service civique, qui sont sur la même longueur d’onde que toi. Vous partagez des inquiétudes, des motivations et, surtout, une attitude ouverte, sans préjugés, d’exploration constante, d’apprentissage, d´engagement, de partage. Et un sentiment de solidarité. Et c’est là encore l’état d’esprit idéal pour la rencontre avec des personnes d’horizons différents des tiens, que tu n’aurais peut-être pas connu si tu n’avais pas décidé de t´impliquer dans un projet de Solidarité européenne. Le CES c´est une expérience interculturelle unique et absolument enrichissante. Une opportunité à saisir !

M : Qu’est-ce que ça signifie être une volontaire ? C’est la première fois dans mon expérience de vie que c’est la mission principale de mon quotidien. Le statut de volontaire est en fait un statut spécifique : on s’engage dans une mission avec un vrai contrat. Le volontaire intègre une structure pour un projet, une mission donnée, mais il y a aussi une marge d’autonomie qui lui donne l’opportunité d’être créatif et d’apporter sa contribution selon ses intérêts et passions.

C’est une période de découverte, de mise à l’épreuve, il est important pour cette raison que le volontaire soit accompagné. C’est l’occasion de partir et s’engager dans des projets locaux : on arrive dans un nouveau contexte de manière utile, pour vivre une expérience qui nous forme au même temps. Et quelle expérience !

J’ai découvert Rennes de façon directe, en faisant tout de suite partie de la vie dans la ville. Je me suis lancée dans des nouvelles épreuves : je peux maintenant dire que je suis capable d’animer des activités et des ateliers, et que j’adore faire ça. Cette année colorée et animée par des rencontres nouvelles et variées, m’a aussi permis de créer de vrais liens.

Être volontaire est donc un engagement riche de découvertes.

Si jamais vous avez envie de vous embarquer dans une mission de volontariat, me voilà disponible pour parler et pour répondre aux questions et curiosités qui accompagnent votre envie de partir !

 

Ana: anagcper@gmail.com

Margherita: margher.martini@gmail.com

 

Par Solen Roussel, il y a

Forum de la mobilité internationale « Des pays&moi »@St Meen Le Grand

La Communauté de Communes St Méen-Montauban organise les rencontres « DES PAYS&MOI » vendredi 7 février de 18h30 à 21h30, au centre Théodore Botrel de St-Méen-Le-Grand.

Cette soirée a pour objectif de permettre à des jeunes adolescents ou adultes de s’informer sur les différentes possibilités qui s’offrent à eux de partir à l’étranger, que ce soit pour leurs études, le loisirs, pour travailler ou être solidaire et de se retrouver lors d’un moment convivial autour des témoignages de jeunes partis à l’étranger en 2019 et ayant bénéficier de la Bourse d’Aide à la Mobilité (BAM) de la Communauté de Communes.

Contact :

Service jeunesse
jeunesse@stmeen-montauban.fr

 

 

 

Par Solen Roussel, il y a

CICODES : offres de service civique

Le CICODES recrute 2 volontaires en service civique pour « Participer à la co-animation des actions autour des initiatives et alternatives citoyennes et solidaires », pour une mission de 8 mois à compter du 30 septembre 2019 à Quimper.

Voici le lien pour candidater, avec plus d’infos sur la mission : https://www.service-civique.gouv.fr/missions/participer-a-la-co-animation-des-actions-autour-des-initiatives-et-alternatives-citoyennes-et-solidaires-au-sein-de-lassociation-cicodes-a-quimper

Par Solen Roussel, il y a
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