L’enquête Génération 2010 du Céreq, menée en 2013 auprès des jeunes ayant quitté le système éducatif en 2010, révèle d’abord que les séjours à l’étranger ont concerné un jeune sur dix durant leur dernier cursus de formation.

Elle montre ensuite que selon le niveau de formation et le niveau social, cette mobilité internationale est plus ou moins répandue et prend des formes très différentes.

  • Ainsi, au cours de leur dernier cursus, les plus diplômés sont partis bien plus fréquemment (65% pour les écoles d’ingénieur ou de commerce) et pour des séjours à l’étranger souvent bien plus longs.
  • De leur côté, seuls 5% des sortants de l’enseignement secondaire sont concernés et essentiellement pour de très courts séjours linguistiques.

Compte tenu de ces inégalités, les caractéristiques des jeunes partis à l’étranger les prédisposent à une meilleure insertion. C’est d’ailleurs ce qui est constaté.

Mais l’analyse du Céreq montre au final que pour des jeunes diplômés ayant le même profil (même niveau de diplôme, mêmes origines sociales et  même sexe), avoir séjourné à l’étranger a un effet très limité ou nul sur la situation professionnelle en 2013 en France.

-> Consulter l’infographie des résultats.

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